Au centre du village historique d'Allauch, "Le Moulin Bleu" vous accueille dans sa boutique typiquement provençale. Venez découvrir nos fabrications artisanales de biscuiterie, confiserie, nougat, suce-miel, et profiter de notre salon de thé pour y déguster notre chocolat maison... C'est en 1932, que fut élaboré par Emile Eymery, les premiers biscuits secs à Allauch, les Navettes parfumées à la Fleur d'oranger et le Cassedents "marque déposée" qui n'est autre qu'un croquant amélioré. A base de farine, de sucre et d'amandes, tous nos biscuits sont élaborés artisanalement comme nos navettes façonnées et coupées à la main. Aujourd'hui encore, nous respectons les recettes et le savoir-faire de nos ancêtres afin de préserver le gout d'antan...Véritable identité d'Allauch, les Confiseries Provençales renommées pour leurs douceurs ancestrale au doux parfum de nos collines vous plairont. La confiserie artisanale Le Moulin Bleu garde secrètement son savoir faire depuis 5 générations et ses recettes inimitables ainsi que son secret de fabrication jalousement gardé. A base de Miel de Provence, d'Amandes et de sucre, nos spécialités d'Allauch comme le fameux Suce-miel et le Nougat Blanc ou Noir feront le bonheur de vos papilles...
Voici le lien : fabrication du nougat noir et nougat blanc
Au temps où la fête votive à Fuveau avait encore un sens, outre les classiques bals et concours de boules, les animations consistaient en de nombreux jeux dont la bague à boghei.
Les participants juchés sur une charrette, élevée au rang de boghei pour l'occasion, se passaient à tour de rôle une longue perche et devaient retourner un pot de peinture accroché à une barre en travers du cours Leydet. Ce jeu très populaire attirait une vraie foule et les primes offertes aux plus adroits mais aussi aux plus sales, aux mieux déguisés ou autre, tombaient à gogo.
Au début des années 60, cette jolie tradition qui a dégénéré en une bataille de seaux d'eau a dû être supprimée. On l'appelait également le "pouaire" ce qui veut tout simplement dire "seau" en provençal et plus précisément le seauqui va chercher l'eau au fond du puits. La Bague à Boghei se pratique encore pour la fête de Cuges-les-Pins et de Lascours, hameau de Roquevaire, sous des formes très épurées mais pour combien de temps encore ?
Ce jeu est également attesté plus anciennement à La Ciotat, eChâteau-Gombert
et quelques autres lieux de la périphérie marseillaise. Depuis 2002, un nouveau comité des fêtes a remis la Bague à Boghei au goût du jour en utilisant un camion en remplacement de la charrette.
Texte de Jean-François ROUBAUD - FUVEAU
Fêter la Saint Jean est une coutume provençale qui prend ses sources en Catalogne. On trouve les feux de la St Jean en Catalogne, en Provence, à la principauté de Monaco mais, ils s'étendent à d'autres régions françaises ainsi que de l'autre côté des Alpes !
C'est au Vème siècle, le jour de la Saint Jean, que les chrétiens ont instauré ces
feux afin de lutter contre les cultes païens du soleil (quelques rites ont été conservés).
Cette tradition a pris une autre dimension lorsqu'en 1955, un groupe de grimpeurs s'est
rendu au sommet du mont Canigou, (près de Perpignan), pour installer un bûcher et illuminer toute la vallée. Ceci pour rappeler que les Celtes, un temps installés en Roussillon, allumaient des brasiers lors du solstice d'été.
Ils transportaient des fagots et faisaient un grand feu, aperçu par les villages environnant que l'on appelle de nos jours "la flamme du Canigou". Au fil des années, de nombreux pics prirent place dans ces illuminations, et le soir
de la veille de la St Jean, toute la vallée est illuminée. En 1963, la flamme descendit par relais dans une lampe tempête, pour arriver en plein coeur de Perpignan, afin de permettre un accès à tous à la flamme
du Canigou. Tout au long de son chemin, portée par des relayeurs vêtus de blanc, la flamme fut transmise aux villages voisins. La Provence accueillit la Flamme du Canigou pour la première fois en 1983, à Salon-de-Provence.
De là, elle fut transmise à toute la Provence.